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Pascal Siakam : Du camp de basketball Mba A Moute à la NBA, le parcours du societaire de Toronto Raptor.

Le Camerounais qui vient de souffler sur sa 24ème bougie le 2 avril, évolue pour l'équipe de basketball NBA Raptors de Toronto. Les challenges, il les connaît comme lui même les raconte, et ce depuis l'âge de 11 ans, il est alors envoyé au séminaire de manière autoritaire par son père. Il essaie de s’opposer à la volonté de celui-ci, se sera sans appel et le jeune garçon est moulé dans la discipline de l'éducation chrétienne.

L'indifférence du jeune Siakam pour le basketball

Très jeune, Pascal a souhaité suivre ses propres rêves, qui tout naturellement comme c’est la cas au Cameroun pour la plupart des jeunes, jouer au football. Il faut le rappeler, le football au Cameroun est de loin le sport le plus populaire, c’est toute une religion avec des histoires épiques, de Roger Milla, ou Samuel Eto'o. La seconde motivation de Pascal, avoir un chemin différent celui des ses trois aînés qui ont joué le championnat universitaire aux etats-unis, souhaitant chacun a son tour realiser le reve de leur papa d’avoir un fils en NBA. Pascal lui son rêve était de devenir footballeur professionnel ou avoir un diplôme d’une prestigieuse école d'économie et être haut fonctionnaire comme son géniteur.

Le hasard et le destin croisent le chemin de Pascal Siakam a Johannesburg

Pascal Siakam se retrouve par hasard, et juste pour le plaisir, au Camp de Basketball organisé par le basketteur professionnel Luc Richard Mbah A Moute en 2011. En 2012, il est invité à participer au camp de basketball d’Afrique du Sud “Basketball Without Borders”, sans grosse motivation, il y va selon ses propre dire pour d’autres raisons, sa soeur Vanessa y vit et ça fait des années il ne l’a pas vu, pourquoi pas des vacances et une visite de famille. Mais lors du camp, tout bascule très vite, tout d’abord l’attraction qu’il y a autour des invités qui pour lui à cette époque sont des parfait inconnu, Serges Ibaka et Luol Deng, commencent par attirer son attention. Surtout après avoir suivi leurs histoires, puis quand il a obtenu sa bourse pour “God’s Academy” Lewisville, et tout l'intérêt que son père et ses frère ont porté à cette nouvelle opportunité.

Le chemin de “Damas” de Lewisville et la revolte muette

Une ville différente de son Douala Natal, un paysage différent, une culture différente, voilà ce qui attend le jeune athlète Camerounais au Texas. Élevé dans une culture où il est interdit de lever la voix devant un aîné, le jeune Siakam apprendra vite à ses dépens cette culture de “ Freedom of speech”, aucune préparation morale ou psychologique ne prépare à ce choc de culture ou il faut vite s’adapter. Son second obstacle, Pascal n’a jamais jouer au basketball organisé ou suivit les rudiment dans un centre de formation de basketball, il a juste été porté la grâce a ses prédispositions naturelles et athlétiques. C’est un monde totalement inconnu, il doit apprendre et très vite, car à chaque entraînement, ses coéquipier lui gratifient au quotidien des sobriquets les plus désagréables qui puisse être : “Main en pierre”, “Parpaing”, “Abandonne le basketball”, “incapable de shooter”, “incapable de dribbler”, “incapable de faire quoi que ce soit sur un terrain de basketball”. Alors Siakam commence un travail personnel et intensif, son jeux s'améliore énormément au point ou il intéresse les recruteurs universitaires des etats-unis. Les débuts difficile n'étaient plus qu’un triste souvenir, car Pascal avait gagné son droit de citer sur les parquets de Lewisville, et ses adversaires pouvaient subir la Siakamania.

2ème Partie

Sources :
https://www.theplayerstribune.com/en-us/articles/pascal-siakam-toronto-raptors-cameroon
https://www.raptorshq.com/2018/4/3/17190358/toronto-raptors-happy-birthday-pascal-siakam-reflection

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Sr. Ryan

But who has any right to find fault with a man who chooses to enjoy a pleasure that has no annoying consequences, or one who avoids a pain that produces no resultant pleasure?
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Admin

But who has any right to find fault with a man who chooses to enjoy a pleasure that has no annoying consequences, or one who avoids a pain that produces no resultant pleasure?
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S. Joshep

But who has any right to find fault with a man who chooses to enjoy a pleasure that has no annoying consequences, or one who avoids a pain that produces no resultant pleasure?
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