Universite de New Mexico ou la porte d'entree en NBA

C’est l'université de New Mexico qui a plus montré d'intérêt à s’offrir les services du jeune Camerounais, surtout par son côté plutôt grande famille et non grosse écurie de basketball. Une autre paires de manches commence alors pour le jeune Siakam, écarté des parquets pour des raisons académique, les débuts sont assez coriaces, surtout qu’il doit faire face au veterans Tshilidzi Nephawe 6′ 10″, 270-pound, pendant que lui mesure 6’9 pour 200-pound. Une fois de plus, il doit travailler jours et nuits afin d'intégrer le 5 de départ.

La disparition brusque de son père

Nous sommes en octobre 2014, juste avant son premier match, un drame survient dans sa famille, son père succombe de suite d’un accident circulation dont il a été victime deux semaine plus tôt. La distance qui le sépare de sa famille, la solitude d’un jeune dans un continent a des millier des kilomètres, il veut rentrer au Cameroun faire ses adieux à son père, etre au coté de sa famille. Cette fois encore, maman Siakam lui fait comprendre que la volonté de son père aurait ete d’il soit sur les parquets, porter plus haut de possible le nom des Siakam. Alors naît un feu ardent, non ce n’est plus contre les futures prospects NBA qu’il joue, ce n’est plus contre ceux qui essayaient de lui montrer qu’il ne pouvait pas jouer au basketball, mais pour son père, ce rêve d’avoir son fils en NBA.

Le passage en NBA plein d'adrénaline et de suspense

A sa deuxième année d’université, Siakam tourne a 20 points, 11 rebonds et 2 contres par match, de très bon statistiques pour se presenter a draft NBA. Surtout que la ligue de basketball nord américaine vient de passer une nouvelle qui autorise les joueurs à retirer leur candidature 10 jours avant la draft, alors Siakam tente le coup juste pour avoir une idée de la position qu’il occupe dans les prévisions. Arrive alors le camp des Raptors, Skal Labissière et Jakob Poeltl sont à ce camp, très bien cotés au niveau des prévisions, il se dit, je vais tout donner ce que j’ai dans les trips contre ces gars, régler une fois pour toute les frustrations que j’ai pu avoir depuis mes débuts. Mais hélas, Skal et Poeltl ont des tests individuels, alors que Siakam doit affronter les autres candidats inconnus pour la plupart. Toute cette rage et cette frustration, il l’a déversé sur ces inconnus, selon ses propre dires, c'était sa meilleur performance cet été, il décide donc de continuer la draft, alors commencent les spéculations. Entre ceux qui estiment que c'est prématuré et qu’il lui faut encore quelques années d’apprentissage, ou qu’il devrait aller en Europe gagner en expérience avant de revenir aux USA. C’est dans ce suspense, autour d’amis et de ses frères, juste après les tests de sélection à Orlando, qu’il est choisi en 27eme position par les Raptors de Toronto.

Aujourd’hui, le natif de Douala, une métropole urbaine situé dans le climat tropical au coeur de l’Afrique central a été décisif pour le passage de son club au deuxième tour des playoffs face au Milwaukee Bucks grace a un solide 11 points, 8 rebonds et 2 contres.Considéré comme le “Draymond Green,” de Toronto selon leur meneur DeMar DeRozan, rien n’a été acquis d’avance pour Siakam qui avait dû être rétrogradé en ligue inférieure l’an dernier. Celui qui porte le numéro 43 des Raptors, le “4” pour son père et ses 3 frères, le “3” pour sa mère et ses 2 soeurs, a chaque match a un rituel, il touche le numéro “4” quatre fois et le “3” trois fois puis tend le doigt vers le ciel en direction de son père qui de la haut l’observe surement.

Sources :
https://www.theplayerstribune.com/en-us/articles/pascal-siakam-toronto-raptors-cameroon https://www.raptorshq.com/2018/4/3/17190358/toronto-raptors-happy-birthday-pascal-siakam-reflection