A la rencontre des jeunes joueuses de basketball, la rédaction basketZoom dépose ses valises dans la région du Littoral Cameroun. La joueuse évoluant au poste d'interieur dans l'équipe de Douala Fire Birds, partage avec nous les moments forts passés dans les camps, ainsi que ses perspectives.
Peux-tu te présenter aux lecteurs de Basketzoom?
Bonjour à tous, Je me nomme Kamdoum Laetitia Naomie, je suis élève en classe de première C. Ça fait environ trois ans que j'évolue dans le centre de formation Douala Fire birds au poste de pivot. C'est un réel plaisir pour moi de participer à cette interview.
Comment s’est faite ta rencontre avec le basketball, qu’est-ce qui t’a motivé ?
C'est mon père qui m’en a fait la proposition et je me suis lancée à la pratique de ce sport qu'est le basket-ball. Je vais dire qu'au début ce n'était pas facile, car il fallait se soumettre à la rigueur des coachs dans l'apprentissage des fondamentaux de ce jeu. Mais petit à petit avec les encouragements des coachs, de mes parents et frères et sœurs, j'ai commencé à prendre goût à ce sport si bien qu'aujourd'hui il est devenu ma véritable passion
A quelles compétitions ou camps de basket as-tu participé ?
Pendant mes trois années environ de pratique du basket-ball, l'occasion m'a été offerte de participer à de nombreuses compétitions et camps d'entraînements à savoir : les deux éditions du camp Endy Miyem, le championnat régional catégorie senior et u18 dames à Douala, le jr NBA, le Giants of Africa à Yaoundé et le Basket-ball training centre (BTC).
Quel est l'impact de ces événements sur ton jeu ?
Tout ceci a concouru à mon évolution, malheureusement à Douala nous ne comptons que deux équipes u18 Fille (Deido Basket et Douala Fire Birds) ce qui nous donne trop peu d’occasions de jouer. Participer à ces diverses compétitions a été pour moi l'occasion de me frotter à des joueuses d'autres horizons, des pivots d'autres équipes. Voir la différence de niveau fût très frustrante pour moi mais cela m’a été très bénéfique car elle m'a permis de me surpasser et de me fixer de nouveaux objectifs à atteindre. Je garde la conviction que je peux aller plus loin et me hisser au niveau des meilleures joueuses de mon âge. Certes j'en suis encore loin mais je m'entraîne d'arrache-pied pour y parvenir.
Comment entrevoies-tu la saison qui débute ?
Mes ambitions sont de donner le meilleur de moi pour que mon équipe puisse remporter le titre régional dans le Littoral. Nous en avons la capacité si nous restons à l’écoute de nos coaches.
À quelle joueuse t’identifies-tu le plus ? (Ton model)
Mon modèle est Sandrine Gruda l’intérieure de l'équipe de France, c'est d'ailleurs pour moi la meilleure joueuse de la saison écoulée. Elle a mis un grand nombre de points accordés et capter un nombre impressionnant de rebonds. C'est une joueuse d'exception et de qualité. Elle sait se distinguer à différents postes, se rendre utile à la limite indispensable à l'équipe. Je souhaite un jour égaler son niveau, voir le dépasser pour devenir meilleure joueuse qu'elle.
La quatrième édition du tournoi des Go, 100% féminin, aura lieu en juillet 2020 : Laetitia sera-t-elle de la partie?
Je trouve l'initiative formidable car le basket-ball féminin n'est pas assez encouragé et valorisé au Cameroun. Ce tournoi sera donc l'occasion pour nous d’engranger de l’expérience et de montrer de quoi nous sommes capables. J'espère sincèrement que ce genre d'initiatives se multiplient afin d'encourager les jeunes camerounaises à se lancer dans ce sport, ce qui sera l'occasion de voir à l’œuvre les nombreux talents que compte le Cameroun. Je serais volontiers des vôtres !
Comment concilies-tu tes études et le basket?
Allier la pratique du basketball à l’école demande une très bonne organisation et compte tenu de mes objectifs, je ne peux me permettre de flancher. Je me donne à 200% à l'école et dans le basket-ball, ma passion, pour pouvoir réussir.
Voudrais-tu être une joueuse professionnelle ?
Oui le métier de basketteuse professionnelle me parle car je pense en avoir l'étoffe, je travaille dur dans cette optique et je crois en mes capacités. Mon plus grand rêve dans le basket-ball est d'atteindre le plus haut niveau de cette discipline sportive c'est-à-dire de jouer en WNBA.
Que peux-tu dire aux jeunes filles ou garçons qui comme toi, aimeraient se lancer dans le basket?
Aux jeunes garçons et filles qui souhaiteraient se lancer dans ce sport, le message que je tiens à leur passer est de ne jamais flancher et de persévérer. Les débuts sont très difficiles mais ne baissez pas les bras car c'est à force de tomber et de se relever qu'on devient plus fort, qu'on progresse et qu'on dépasse ses limites.
Le basket-ball développe en soi l'esprit d'équipe, le leadership, l'esprit de compétition. Il favorise la socialisation, procure un réel plaisir. Il apprend à faire face à la défaite et à toujours se relever plus fort. Il apprend à travailler dur et à prendre soin de son corps.
En somme cette discipline vous éduque en plus de toutes les opportunités qu’elle vous offre. Donnez toujours le maximum et mettez la même intensité, sinon plus dans vos études.
Peux-tu te présenter aux lecteurs de Basketzoom?
Bonjour à tous, Je me nomme Kamdoum Laetitia Naomie, je suis élève en classe de première C. Ça fait environ trois ans que j'évolue dans le centre de formation Douala Fire birds au poste de pivot. C'est un réel plaisir pour moi de participer à cette interview.
Comment s’est faite ta rencontre avec le basketball, qu’est-ce qui t’a motivé ?
C'est mon père qui m’en a fait la proposition et je me suis lancée à la pratique de ce sport qu'est le basket-ball. Je vais dire qu'au début ce n'était pas facile, car il fallait se soumettre à la rigueur des coachs dans l'apprentissage des fondamentaux de ce jeu. Mais petit à petit avec les encouragements des coachs, de mes parents et frères et sœurs, j'ai commencé à prendre goût à ce sport si bien qu'aujourd'hui il est devenu ma véritable passion
A quelles compétitions ou camps de basket as-tu participé ?
Pendant mes trois années environ de pratique du basket-ball, l'occasion m'a été offerte de participer à de nombreuses compétitions et camps d'entraînements à savoir : les deux éditions du camp Endy Miyem, le championnat régional catégorie senior et u18 dames à Douala, le jr NBA, le Giants of Africa à Yaoundé et le Basket-ball training centre (BTC).
Quel est l'impact de ces événements sur ton jeu ?
Tout ceci a concouru à mon évolution, malheureusement à Douala nous ne comptons que deux équipes u18 Fille (Deido Basket et Douala Fire Birds) ce qui nous donne trop peu d’occasions de jouer. Participer à ces diverses compétitions a été pour moi l'occasion de me frotter à des joueuses d'autres horizons, des pivots d'autres équipes. Voir la différence de niveau fût très frustrante pour moi mais cela m’a été très bénéfique car elle m'a permis de me surpasser et de me fixer de nouveaux objectifs à atteindre. Je garde la conviction que je peux aller plus loin et me hisser au niveau des meilleures joueuses de mon âge. Certes j'en suis encore loin mais je m'entraîne d'arrache-pied pour y parvenir.
Comment entrevoies-tu la saison qui débute ?
Mes ambitions sont de donner le meilleur de moi pour que mon équipe puisse remporter le titre régional dans le Littoral. Nous en avons la capacité si nous restons à l’écoute de nos coaches.
À quelle joueuse t’identifies-tu le plus ? (Ton model)
Mon modèle est Sandrine Gruda l’intérieure de l'équipe de France, c'est d'ailleurs pour moi la meilleure joueuse de la saison écoulée. Elle a mis un grand nombre de points accordés et capter un nombre impressionnant de rebonds. C'est une joueuse d'exception et de qualité. Elle sait se distinguer à différents postes, se rendre utile à la limite indispensable à l'équipe. Je souhaite un jour égaler son niveau, voir le dépasser pour devenir meilleure joueuse qu'elle.
La quatrième édition du tournoi des Go, 100% féminin, aura lieu en juillet 2020 : Laetitia sera-t-elle de la partie?
Je trouve l'initiative formidable car le basket-ball féminin n'est pas assez encouragé et valorisé au Cameroun. Ce tournoi sera donc l'occasion pour nous d’engranger de l’expérience et de montrer de quoi nous sommes capables. J'espère sincèrement que ce genre d'initiatives se multiplient afin d'encourager les jeunes camerounaises à se lancer dans ce sport, ce qui sera l'occasion de voir à l’œuvre les nombreux talents que compte le Cameroun. Je serais volontiers des vôtres !
Comment concilies-tu tes études et le basket?
Allier la pratique du basketball à l’école demande une très bonne organisation et compte tenu de mes objectifs, je ne peux me permettre de flancher. Je me donne à 200% à l'école et dans le basket-ball, ma passion, pour pouvoir réussir.
Voudrais-tu être une joueuse professionnelle ?
Oui le métier de basketteuse professionnelle me parle car je pense en avoir l'étoffe, je travaille dur dans cette optique et je crois en mes capacités. Mon plus grand rêve dans le basket-ball est d'atteindre le plus haut niveau de cette discipline sportive c'est-à-dire de jouer en WNBA.
Que peux-tu dire aux jeunes filles ou garçons qui comme toi, aimeraient se lancer dans le basket?
Aux jeunes garçons et filles qui souhaiteraient se lancer dans ce sport, le message que je tiens à leur passer est de ne jamais flancher et de persévérer. Les débuts sont très difficiles mais ne baissez pas les bras car c'est à force de tomber et de se relever qu'on devient plus fort, qu'on progresse et qu'on dépasse ses limites.
Le basket-ball développe en soi l'esprit d'équipe, le leadership, l'esprit de compétition. Il favorise la socialisation, procure un réel plaisir. Il apprend à faire face à la défaite et à toujours se relever plus fort. Il apprend à travailler dur et à prendre soin de son corps.
En somme cette discipline vous éduque en plus de toutes les opportunités qu’elle vous offre. Donnez toujours le maximum et mettez la même intensité, sinon plus dans vos études.
