Basketteur professionnel évoluant en NBA, fierté de l’Afrique et particulièrement du Cameroun dans le monde du basketball, il nous parle de son expérience, de ses projets pour le basketball camerounais et de ses objectifs pour la prochaine saison.
Parlez-nous de votre expérience en NBA
Ça fait 10 ans que je suis en NBA et jusqu’ici, je pense que j’ai eu la chance de braver des hauts et des bas que se soit sur le plan individuel que sur le plan collectif. Individuellement, j’ai été en majeur partie de ma carrière parmi les 5 entrants et j’ai fais de bonnes saisons. J’ai aussi eu des moments dans ma carrière où je ne jouais pas beaucoup parce que j’étais blessé. Collectivement, j’ai joué dans des équipes qui n’ont pas fait de playoffs, des équipes du championnat qui ont gagné 19 matchs seulement. A côté de ça, j’ai aussi joué dans des équipes qui sont allées en finale de conférence avec 65 matchs gagnés. Toutes ces expériences ont été une bénédiction pour moi, et m’ont permis d’avoir un parcours assez complet. Je pense que je sors d’une belle saison avec les Rockets de Houston. Personnellement, il y’a encore à améliorer et j’espère continuer à le faire pendant les prochaines années qui me restent à jouer.
Vous êtes actuellement en vacances au Cameroun. Que prévoit votre programme ?
Actuellement je n’ai pas beaucoup de temps et vu la période à laquelle nous nous trouvons, ma priorité c’est m’entraîner et me préparer pour la saison qui commence dans moins d’un mois. Aussi, je travaille sur le programme de distribution de matériels et infrastructures. Je profite également pour rendre visite à la famille et aux amis. Mon séjour me permet aussi de mettre certaines ’’choses’’ en place au Cameroun.
Nous avons vu votre coach formateur “Louis Tsoungui”, sillonner le Cameroun afin de recenser les airs de jeu où vous devez installer des infrastructures sportives, pouvez-vous nous en dire plus?
Je pense qu’aujourd’hui, le Cameroun a plus besoin des infrastructures sportives qu’autre chose. Le camp est une bonne chose, ça reste toujours une bonne chose mais, l’accent doit être beaucoup plus porté sur les infrastructures. Beaucoup de personnes de ma génération ont profité des infrastructures qui étaient là, bien que ce n’étaient pas les meilleurs. Le fait déjà qu’on avait plusieurs terrains sur lesquels nous pouvions aller jouer : Omnisport, Nlongkak, Cité verte, Cité ‘’U’’ qui aujourd’hui, n’existent plus ou sont dans de très mauvais états, freinent le développement du basket. De concert avec la fondation, nous avons décidé de mettre plus l’accent sur ces infrastructures pour aider les jeunes à long terme et à grande échelle afin d’aider le basketball au Cameroun.
Vous avez assisté au camp Bendo basketball, comment appréciez-vous l’initiative ? Et comment trouvez-vous le niveau de jeu des jeunes ?
L’initiative est magnifique parce que ça prouve qu’on n’a pas besoin d’être un joueur professionnel de basket pour participer au développement du basket au Cameroun. Je pense que tout le monde peut être acteur à son niveau. Personne n’est obligé de faire par exemple un camp aussi grand que le mien ou de n’importe qui d’autre. Il peut être fait dans son quartier, dans sa région, peu importe l’endroit, du moment qu’on peut réunir des jeunes, des coachs et mettre en place pendant quelque jours des ateliers qui vont permettre aux jeunes de s’améliorer. J’invite tous les autres acteurs ou toute personne qui pense pouvoir faire quelque chose à le faire. Car, plus il y’a des initiatives comme celles-là, mieux le basketball au Cameroun se portera. A mon niveau, je vais continuer à supporter ce genre d’initiative à la mesure de mon possible.
Par rapport au niveau de jeu des jeunes, je pense qu’il n’est pas mal. Comme je l’ai dit, ça se voit que les jeunes manquent d’airs de jeu et d’entraînements, bien qu’ils aient du potentiel physique. Et même techniquement, il y’a encore des choses à apprendre. Avec des infrastructures et des camps de basketball comme Bendo, nous pourrions aider ces jeunes à s’améliorer. Le plus important aujourd’hui c’est de travailler avec leurs coachs parce que personnellement, je me rends compte que le niveau de coaching est à travailler et c’est le plus important. Les coachs ont une influence énorme sur les jeunes et si nous réussissons à bien former les coachs, on aura aussi des joueurs bien formés.
Le camp Luc Richard Mbah A Mouté a permis de révéler au monde des joueurs tels que Joël Embiid, Pascal Siakam et bien d’autres. Pourquoi s’être arrêté en si bon chemin ?
C’est en fait une petite déviation sur les priorités, on s’est rendu compte que le camp c'était une bonne chose, mais les deux dernières années du camp, nous n’avions pas vraiment une progression réelle. A l’époque, c’était bien parce qu’on faisait le camp et on détectait les talents. Mais après, on s’est rendu compte qu’on ne retrouvait plus les talents parce que les jeunes n’ont pas d’endroit où jouer. Ça vient du feedback qu’on a reçu des jeunes après avoir parlé avec eux. On se retrouvait avec des jeunes qui avaient participé au camp l’année d’avant, mais qui l’année d’après avaient toujours le même niveau de jeu. L’on se demandait bien pourquoi. Cette question nous a fait nous rendre compte qu’en fait les jeunes n’ont pas de lieux où jouer. Par conséquent, tout ce qu’on leur apprend au camp, ils ne les utilisent pas. Voilà pourquoi on a mis l’accent sur les infrastructures, car l'année prochaine on va recommencer le camp et voir ce que ça donne au niveau des jeunes. Plus ils ont des espaces pour jouer, plus ils peuvent travailler et s’améliorer. Alors, à ce moment le camp redevient effectif et on peut leur donner plus d’exercices, plus de bagages qu’ils peuvent appliquer sur ces terrains et airs de jeu là.
Quel rôle jouez-vous en tant que vétéran NBA sur les jeunes joueurs africains, par exemple sur la carrière de Pascal Siakam et de Joël Embiid?
Jusqu’ici ces deux jeunes ont déjà fait un très bon parcours. Joël est à ses 04 ans en NBA, Pascal en est à ses deux années. Donc, ce que je leur souhaite c’est de continuer à aller sur cette voie là. Pour ma part, j’ai toujours joué le rôle de grand frère. Je leurs donnent des conseils par rapport à un certain nombre de choses que je vois ou par rapport à mon expérience, à ma reputation. Je leur montre ce que je fais non pas seulement en NBA, mais aussi en Afrique et même pour les autres. Mon souhait est qu’ils le voient, eux et tous ces jeunes qui évoluent en Europe. Par mon exemple, les amener à aider ceux qui sont derrière eux pour qu’ils essayer de faire quelque chose pour les jeunes au Cameroun et en Afrique; afin de donner aussi leur part dans l’histoire et pour essayer d’améliorer la situation à leur niveau.
Depuis la coupe d’Afrique des nations de basketball 2013 ou vous avez participé, on ne vous a plus revu en équipe nationale, est ce qu’on pourra espérer le retour de Luc Richard, ainsi que ceux que l’opinion international appel ses fils, Siakam et Embiid?
Je ne sais pas. Ça dépend de ce qui est fait au niveau de la fédération. Jusqu’ici je ne pense pas qu’ils ont fait ou font le nécessaire pour. Je ne vais pas aller dans les détails. C’est dommage parce que je pense vraiment qu’on pourrait avoir un bon potentiel et que si les choses étaient faites comme cela se doit, on aurait une bonne équipe. Moi je reste ouvert, je n’ai pas complètement fermé la porte à l’équipe nationale. Et comme j’ai dit, ça dépend de ce qui sera proposé, de ce qui sera prévu. S’il y’a un plan, comment s’organiser en fonction de celui-là.
Quelle a été la période la plus difficile de votre carrière professionnelle ?
La période la plus difficile pour moi était quand je suis partie de Sacramento à Minnesota parce que c’était ma première fois d’être transférer en milieu de saison. Et quand je suis arrivé au Minnesota, ce qui a été promis pour moi ne s’est pas fait. J’étais dans une situation où je ne jouais pas beaucoup et c’était une grande première. Surtout que je venais de faire 05 ans en Europe où j’étais titulaire et c’était nouveau pour moi de ‘’delay’’ avec le fait de ne pas jouer. Je peux aussi dire que la période où j’ai fait le transfert de Philadelphie à Sacramento et où ils ont annulé mon contrat a aussi été très dur pour moi. J’ai passé tout l’été avec des avocats par rapport à tout ce qui s’est passé. Ça été difficile parce qu’au lieu de se concentrer sur le basketball et de se préparer, moi j’étais plus dans une situation où je ne savais pas si j’allais jouer ou pas. Pour moi, c’était les deux périodes les plus pénibles de ma carrière.
Vous êtes retournés à votre ancien club « les Clippers ». Quels sont vos nouveaux objectifs ?
Mon premier objectif est d’aller aux Play-offs. Je pense qu’aujourd’hui c’est une équipe différente où il n’y a pas des ‘’stars’’. C’est une équipe qui est composée de bons joueurs qui bossent dure et qui veulent gagner. A l’heure actuelle, on ne parle pas beaucoup de nous mais je sais qu’on a du potentiel. Les joueurs qu’on a, sont des joueurs à deux sens. C'est-à-dire, au niveau défensif et offensif. Notre réussite va aussi dépendre de notre entente entre les joueurs. Si elle est bonne dès le départ, on peut avoir une très belle année sportive.
Parlez-nous de votre expérience en NBA
Ça fait 10 ans que je suis en NBA et jusqu’ici, je pense que j’ai eu la chance de braver des hauts et des bas que se soit sur le plan individuel que sur le plan collectif. Individuellement, j’ai été en majeur partie de ma carrière parmi les 5 entrants et j’ai fais de bonnes saisons. J’ai aussi eu des moments dans ma carrière où je ne jouais pas beaucoup parce que j’étais blessé. Collectivement, j’ai joué dans des équipes qui n’ont pas fait de playoffs, des équipes du championnat qui ont gagné 19 matchs seulement. A côté de ça, j’ai aussi joué dans des équipes qui sont allées en finale de conférence avec 65 matchs gagnés. Toutes ces expériences ont été une bénédiction pour moi, et m’ont permis d’avoir un parcours assez complet. Je pense que je sors d’une belle saison avec les Rockets de Houston. Personnellement, il y’a encore à améliorer et j’espère continuer à le faire pendant les prochaines années qui me restent à jouer.
Vous êtes actuellement en vacances au Cameroun. Que prévoit votre programme ?
Actuellement je n’ai pas beaucoup de temps et vu la période à laquelle nous nous trouvons, ma priorité c’est m’entraîner et me préparer pour la saison qui commence dans moins d’un mois. Aussi, je travaille sur le programme de distribution de matériels et infrastructures. Je profite également pour rendre visite à la famille et aux amis. Mon séjour me permet aussi de mettre certaines ’’choses’’ en place au Cameroun.
Nous avons vu votre coach formateur “Louis Tsoungui”, sillonner le Cameroun afin de recenser les airs de jeu où vous devez installer des infrastructures sportives, pouvez-vous nous en dire plus?
Je pense qu’aujourd’hui, le Cameroun a plus besoin des infrastructures sportives qu’autre chose. Le camp est une bonne chose, ça reste toujours une bonne chose mais, l’accent doit être beaucoup plus porté sur les infrastructures. Beaucoup de personnes de ma génération ont profité des infrastructures qui étaient là, bien que ce n’étaient pas les meilleurs. Le fait déjà qu’on avait plusieurs terrains sur lesquels nous pouvions aller jouer : Omnisport, Nlongkak, Cité verte, Cité ‘’U’’ qui aujourd’hui, n’existent plus ou sont dans de très mauvais états, freinent le développement du basket. De concert avec la fondation, nous avons décidé de mettre plus l’accent sur ces infrastructures pour aider les jeunes à long terme et à grande échelle afin d’aider le basketball au Cameroun.
Vous avez assisté au camp Bendo basketball, comment appréciez-vous l’initiative ? Et comment trouvez-vous le niveau de jeu des jeunes ?
L’initiative est magnifique parce que ça prouve qu’on n’a pas besoin d’être un joueur professionnel de basket pour participer au développement du basket au Cameroun. Je pense que tout le monde peut être acteur à son niveau. Personne n’est obligé de faire par exemple un camp aussi grand que le mien ou de n’importe qui d’autre. Il peut être fait dans son quartier, dans sa région, peu importe l’endroit, du moment qu’on peut réunir des jeunes, des coachs et mettre en place pendant quelque jours des ateliers qui vont permettre aux jeunes de s’améliorer. J’invite tous les autres acteurs ou toute personne qui pense pouvoir faire quelque chose à le faire. Car, plus il y’a des initiatives comme celles-là, mieux le basketball au Cameroun se portera. A mon niveau, je vais continuer à supporter ce genre d’initiative à la mesure de mon possible.
Par rapport au niveau de jeu des jeunes, je pense qu’il n’est pas mal. Comme je l’ai dit, ça se voit que les jeunes manquent d’airs de jeu et d’entraînements, bien qu’ils aient du potentiel physique. Et même techniquement, il y’a encore des choses à apprendre. Avec des infrastructures et des camps de basketball comme Bendo, nous pourrions aider ces jeunes à s’améliorer. Le plus important aujourd’hui c’est de travailler avec leurs coachs parce que personnellement, je me rends compte que le niveau de coaching est à travailler et c’est le plus important. Les coachs ont une influence énorme sur les jeunes et si nous réussissons à bien former les coachs, on aura aussi des joueurs bien formés.
Le camp Luc Richard Mbah A Mouté a permis de révéler au monde des joueurs tels que Joël Embiid, Pascal Siakam et bien d’autres. Pourquoi s’être arrêté en si bon chemin ?
C’est en fait une petite déviation sur les priorités, on s’est rendu compte que le camp c'était une bonne chose, mais les deux dernières années du camp, nous n’avions pas vraiment une progression réelle. A l’époque, c’était bien parce qu’on faisait le camp et on détectait les talents. Mais après, on s’est rendu compte qu’on ne retrouvait plus les talents parce que les jeunes n’ont pas d’endroit où jouer. Ça vient du feedback qu’on a reçu des jeunes après avoir parlé avec eux. On se retrouvait avec des jeunes qui avaient participé au camp l’année d’avant, mais qui l’année d’après avaient toujours le même niveau de jeu. L’on se demandait bien pourquoi. Cette question nous a fait nous rendre compte qu’en fait les jeunes n’ont pas de lieux où jouer. Par conséquent, tout ce qu’on leur apprend au camp, ils ne les utilisent pas. Voilà pourquoi on a mis l’accent sur les infrastructures, car l'année prochaine on va recommencer le camp et voir ce que ça donne au niveau des jeunes. Plus ils ont des espaces pour jouer, plus ils peuvent travailler et s’améliorer. Alors, à ce moment le camp redevient effectif et on peut leur donner plus d’exercices, plus de bagages qu’ils peuvent appliquer sur ces terrains et airs de jeu là.
Quel rôle jouez-vous en tant que vétéran NBA sur les jeunes joueurs africains, par exemple sur la carrière de Pascal Siakam et de Joël Embiid?
Jusqu’ici ces deux jeunes ont déjà fait un très bon parcours. Joël est à ses 04 ans en NBA, Pascal en est à ses deux années. Donc, ce que je leur souhaite c’est de continuer à aller sur cette voie là. Pour ma part, j’ai toujours joué le rôle de grand frère. Je leurs donnent des conseils par rapport à un certain nombre de choses que je vois ou par rapport à mon expérience, à ma reputation. Je leur montre ce que je fais non pas seulement en NBA, mais aussi en Afrique et même pour les autres. Mon souhait est qu’ils le voient, eux et tous ces jeunes qui évoluent en Europe. Par mon exemple, les amener à aider ceux qui sont derrière eux pour qu’ils essayer de faire quelque chose pour les jeunes au Cameroun et en Afrique; afin de donner aussi leur part dans l’histoire et pour essayer d’améliorer la situation à leur niveau.
Depuis la coupe d’Afrique des nations de basketball 2013 ou vous avez participé, on ne vous a plus revu en équipe nationale, est ce qu’on pourra espérer le retour de Luc Richard, ainsi que ceux que l’opinion international appel ses fils, Siakam et Embiid?
Je ne sais pas. Ça dépend de ce qui est fait au niveau de la fédération. Jusqu’ici je ne pense pas qu’ils ont fait ou font le nécessaire pour. Je ne vais pas aller dans les détails. C’est dommage parce que je pense vraiment qu’on pourrait avoir un bon potentiel et que si les choses étaient faites comme cela se doit, on aurait une bonne équipe. Moi je reste ouvert, je n’ai pas complètement fermé la porte à l’équipe nationale. Et comme j’ai dit, ça dépend de ce qui sera proposé, de ce qui sera prévu. S’il y’a un plan, comment s’organiser en fonction de celui-là.
Quelle a été la période la plus difficile de votre carrière professionnelle ?
La période la plus difficile pour moi était quand je suis partie de Sacramento à Minnesota parce que c’était ma première fois d’être transférer en milieu de saison. Et quand je suis arrivé au Minnesota, ce qui a été promis pour moi ne s’est pas fait. J’étais dans une situation où je ne jouais pas beaucoup et c’était une grande première. Surtout que je venais de faire 05 ans en Europe où j’étais titulaire et c’était nouveau pour moi de ‘’delay’’ avec le fait de ne pas jouer. Je peux aussi dire que la période où j’ai fait le transfert de Philadelphie à Sacramento et où ils ont annulé mon contrat a aussi été très dur pour moi. J’ai passé tout l’été avec des avocats par rapport à tout ce qui s’est passé. Ça été difficile parce qu’au lieu de se concentrer sur le basketball et de se préparer, moi j’étais plus dans une situation où je ne savais pas si j’allais jouer ou pas. Pour moi, c’était les deux périodes les plus pénibles de ma carrière.
Vous êtes retournés à votre ancien club « les Clippers ». Quels sont vos nouveaux objectifs ?
Mon premier objectif est d’aller aux Play-offs. Je pense qu’aujourd’hui c’est une équipe différente où il n’y a pas des ‘’stars’’. C’est une équipe qui est composée de bons joueurs qui bossent dure et qui veulent gagner. A l’heure actuelle, on ne parle pas beaucoup de nous mais je sais qu’on a du potentiel. Les joueurs qu’on a, sont des joueurs à deux sens. C'est-à-dire, au niveau défensif et offensif. Notre réussite va aussi dépendre de notre entente entre les joueurs. Si elle est bonne dès le départ, on peut avoir une très belle année sportive.
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Sr. Ryan
But who has any right to find fault with a man who chooses to enjoy a pleasure that has no annoying consequences, or one who avoids a pain that produces no resultant pleasure?Admin
But who has any right to find fault with a man who chooses to enjoy a pleasure that has no annoying consequences, or one who avoids a pain that produces no resultant pleasure?S. Joshep
But who has any right to find fault with a man who chooses to enjoy a pleasure that has no annoying consequences, or one who avoids a pain that produces no resultant pleasure?