Chania
Nous avons déjà eu plusieurs interviews avec vous Aristide, mais vous venez de passer une saison extraordinaire : final de la coupe d’Italie(U18), vous êtes dans le top 5 majeurs Européen, ce qui fait de vous l’un des 5 joueurs espoirs les plus performant d’Europe, nous aimerions revenir sur cette saison. Avec vous, les détails, les coulisses les sensations de cette belle saison.

Qu’est-ce que ça fait pour un jeune d’arriver à ce niveau ?


C’est juste une grande satisfaction, j’ai passé une très belle saison avec des hauts et des bas mais je suis très content du résultat final, car il n’a fait qu'accroître mon envie de travailler pour progresser et aspirer à quelque chose de meilleur pour la prochaine saison.br>
Vous avez été le témoin et même l’acteur d’une saison mémorable. Comment l’avez-vous vécu ?

Disons que ça été une saison riche en émotions. Etre vice-champion d’Europe à la première participation à l’Euroligue Junior, ou encore vice-champion d’Italie avec une équipe qui n’existe que depuis trois ans, prouve qu’on y a vraiment mis de l’énergie et du cœur.

A titre personnel, comment jugez-vous vos performances et votre évolution pendant ce championnat ?

Je trouve que j’ai beaucoup évolué globalement dans mon jeu tout au long de la saison et sur certains aspects en particulier comme le tir longue distance ou encore la lecture du jeu et ceci grâce au travail fourni en présaison. Toutefois, je suis conscient que ce n’est pas suffisant pour arriver à réaliser l’objectif fixé donc je dois encore énormément travailler pour y arriver.

Et sur le plan collectif ?

Il est clair que le basketball est un sport d’équipe et je dirai que chacun de mes coéquipiers a donné le meilleur de lui pour arriver à ce résultat. Et, j’en suis très fière.

A quoi ressemblaient vos entraînements de préparation pour la compétition ?

Nous nous entrainions six fois par semaines pour trois ou quatre heures par séances dans laquelle : une heure trente de préparations physiques, deux heures de tactiques avec tout le groupe, puis indépendamment de la volonté de chacun une séance de tir à la fin. Le samedi c’était uniquement les préparations physiques et les séances de tirs, puis les matchs se jouaient soit le lundi soit le jeudi.

Parlez-nous de l’ambiance qui règne au sein de votre équipe et quels sont vos relations avec vos coéquipiers?

Très belle ambiance, un groupe formidable où chacun jouait son rôle. On s’entendait tous très bien que soit sur ou en dehors du terrain. Je pense que ce lien d’amitié a eu un grand impact sur notre jeu en général.

Quelle a été votre plus belle récompense ?

Comme le disait mon coach à la fin de la finale, « un vice-champion d’Italie 2018, il n’y en a qu’un seul et nous devons en être fier parce que nous l’avons mérité ».

Petite confidence, quel est le meilleur conseil que votre coach vous as donné et que vous avez utilisé pour gagner un match ?

Mon coach me dit toujours, « tu dois apprendre à comprendre le jeu et réagir en fonction de ce qu’il te propose ». Pour me faire comprendre que l’athlétisme est un atout mais un joueur athlétique avec un bon QI basket est encore plus efficace

Quels sont vos aspirations futures après un championnat de cette envergure ?

Après un tel championnat, la seule chose qui me vient à l’esprit c’est m’entrainer pour devenir encore plus fort et atteindre le maximum de mes capacités. J’aimerai bien devenir un joueur Euroligue ou encore NBA, seul le temps nous le dira. Mais pour le moment, je compte travailler dure et remettre tous ces efforts entre les mains du Seigneur parce qu’au bout du compte c’est lui qui a le dernier mot.

Vous vivez sûrement un rêve grâce à tous vos exploits au niveau international. Est-ce que vous inciterez les jeunes camerounais à suivre le même parcours et tenter l’aventure européenne ?

Bien sûre l’aventure européenne est très excitante. Autre que le rêve américain, le basket européen aujourd’hui ne cesse de progresser et on retrouve de plus en plus d’européens à la Draft NBA sans avoir fait le collège. Lucas Doncic en est un exemple parfait, à 19 ans MVP (meilleur joueur) de l’Euroligue señor, c’est du jamais vu. Donc, je dirai que l’Europe est un excellent milieu pour évoluer dans le basket, tout dépend de la volonté personnelle de tout un chacun.

Quel conseil pouvez-vous leur donner pour réussir ?

Mon conseil pour ces jeunes camerounais qui veulent devenir basketteurs, c’est de travailler sans cesse et ne jamais se décourager. Sans toutefois oublier l’importance de l’école parce que le basket c’est un sport d’intellectuel.
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